Une histoire à coucher dehors

Comme bon nombre de mamans, j’ai (re)découvert avec effroi, mais surtout colère, l’enquête sur la composition des couches-culottes que nous apposons chaque jour sur les fessiers délicats de nos chers bambins. En effet, le magazine 60 millions de Consommateurs, après une enquêtes menée sur différentes marques et fabricants de couches-culottes jetables, a publié l’article suivant: Des résidus toxiques dans les couches pour bébés ! que je vous invite vivement à lire, si ce n’est pas déjà fait.

12 modèles de couches ont été testés, et le résultat est alarmant, si ce n’est qu’il est déjà très choquant: la plupart des marques testées ont révélé la présence de substances potentiellement toxiques, et personne n’est épargné, de la marque leader, de distributeurs, ou même écologique ou bio! 

J’utilisais pour ma fille les fameuses couches leader sur le marché, dont on ne citera pas le nom, pas besoin de pub gratuite supplémentaire, ça suffit pour eux… Donc comme je le disais, j’utilisais, et ce depuis la naissance, car utilisées à la maternité où j’ai accouché, ces fameuses couches, parmi les plus mauvaises élèves de l’enquête sus-mentionnée, et pour tout vous dire j’étais même ravie de leur qualité: aucune fuite à déclarer en 6 mois d’utilisation, pas d’irritation, aucun problème visible à signaler! Du moins c’est ce que je croyais, jusqu’à ce que ce magazine révèle le pot aux roses… Même la crèche de Victoire utilise, comme d’innombrables autres structures, ces fameuses couches.

Depuis, ni une ni deux, j’ai décidé, à mon niveau, de contrer toutes ces marques, car la fameuse que j’utilise n’est pas la seule mauvaise élève, et j’ai donc opté pour la marque Tidoo , que j’avais déjà testé il y a quelques mois. Tidoo, mais qu’est-ce que c’est me direz-vous? Eh bien c’est une marque Française, de fabrication Française, qui produit des couches jetables pour bébés, dès la naissance jusqu’à propreté de l’enfant, avec des matériaux certifiés écologiques et sans danger pour l’enfant, et respectueux de l’environnement.

En attendant d’en discuter plus amplement avec un représentant de la marque, je vous invite à découvrir leur site et notamment cet article: TIDOO N°1 des couches bébés jetables en magasin bio réaffirme son combat contre les substances nocives afin de vous faire votre propre opinion.

Je tiens également à préciser que je n’ai aucun intérêt financier, ni partenariat, ni rapport, de près ou de loin, avec cette marque, je souhaite ici simplement partager mon avis et les infos qui me semblent utiles, suite aux frayeurs que nous pouvons ressentir en tant que maman.

Aujourd’hui, il semblerait que notre gouvernement souhaite réagir (il était temps!) face à cette opacité pratiquée par quasiment toutes les marques distribuées aujourd’hui en France, je vous invite à lire cet article Couches bébé : le message de 60 Millions entendu ! et n’hésitez pas à me donner votre avis, vos bons plans, vos astuces, vos systèmes D, en commentaires. Je ne suis pas intimement persuadée que quoi que ce soit sera réellement fait à plus ou moins court terme, mais j’ai l’espoir qu’on puisse, un jour, avoir un minimum de transparence sur les produits et matières que nous touchons, respirons, mangeons, buvons, chaque jour de notre vie (moi, utopique??)

Enfin, je ne pouvais pas finir cet article sans parler des couches lavables, car bien que persuadées de leur excellence en plusieurs points, je ne me sens pas prête aujourd’hui à franchir le cap… Et il resterait, de plus, toujours le problème de la crèche en journée… D’ailleurs je vais poser la question à l’entreprise qui gère la micro-crèche de Victoire, je serai très intéressée d’avoir leur retour sur ce sujet plus que fâcheux. Si j’y parviens (on y croit!), je posterai une article ici.

Et si vous avez des témoignages sur les couches lavables à m’apporter, bien au contraire allez-y, je vous lirai avec grand intérêt!

Le jour où je suis devenue Maman

Pas d’historique, j’écris en vrac, comme cela me vient…

Aujourd’hui j’ai envie d’écrire sur le bouleversement de ma vie, mais dans le sens le plus positif du terme, la naissance de ma fille.

Cela fait 7 mois aujourd’hui que je suis devenue Maman, que ma fille est physiquement et concrètement arrivée dans ma vie, et tant-pis si cela fait cul-cul-gnagnan-lapraline (j’assume…!), mais je dois bien admettre que cela a été une véritable révélation pour moi!

J’étais pourtant une Parisienne moderne, dynamique, mariée (je le suis toujours hein!), qui aime sortir, faire du shopping, voir ses amis, dîner au restaurant, boire des un verres, tout simplement une jeune femme un peu égoïste, qui aimait partir en week-end de manière imprévue et vivre à 100 à l’heure. Alors je vous avouerai qu’avoir un enfant, un bébé qui nous “empêcherait” de vivre nos vies, à mon mari et moi, comme nous l’entendions, sans contraintes, cela ne faisait absolument pas partie de mes priorités! 

Et puis un jour, comme une envie de pisser, j’ai ressenti cela, ce besoin, de devenir mère. Ne me demandez pas pourquoi, ni comment, je ne le sais pas, je ne l’explique pas, mais c’était en moi, c’était comme ça, malgré la peur de l’inconnu, de la nouveauté, des fameuses “contraintes”…

Bref, Victoire (oui c’est son joli prénom) a donc pointé le bout de son nez un vendredi d’été, il y a 7 mois, après une grossesse plutôt longue (oui je sais chaque grossesse est censée durer 9 mois, c’est pareil pour tout le monde, même si la mienne n’aura duré “que” 8 mois et des brouettes) et compliquée. Un déclenchement inefficace et une césarienne d’urgence plus tard, Victoire découvrait enfin notre monde, et nous la rencontrions enfin.

Si je devais parler de cette journée du 8 juillet 2016, je citerai tout simplement le titre d’un film que j’adore: “Le 1er jour du reste de ma vie”. En effet, ce jour là, je suis devenue Maman, et sans le savoir, tout en moi avait d’un seul coup changé. Je devenais responsable d’un petit être fragile et innocent, qui demandait toute mon attention, toute mon énergie, tout mon amour, sans que cela me gêne ni me perturbe, bien au contraire. Je me suis jetée, de la manière la plus naturelle et non-programmée possible, dans ce nouveau rôle qui semblait fait pour moi. On parle toujours de l’instinct maternel, qui c’est inné, en chaque (ou presque) femme, cela prenait enfin tout son sens à mes yeux.

Le jour où j’ai décidé de vous écrire…

Cela fait un moment que l’idée me trotte dans la tête, j’aime écrire, j’adore ça même, mais pour y dire quoi? Qui est-ce que cela intéresserait? Et pourquoi? Et comment?

Bref, autant de questions que de réponses multiples, et comme parfois il faut se lancer, sans réfléchir, je me lance alors aujourd’hui.

Je n’ai rien de précis à raconter, je l’avoue, je ne sais pas encore de quoi sera nourri ce blog (dîtes, j’ai le droit de l’appeler “blog”, ou dois-je gagner, mériter, ce droit d’appellation d’origine contrôlée??), mais j’ai la profonde envie de commencer une nouvelle aventure personnelle, hors job et vie perso/ familiale. Je n’y connais rien, je suis nulle en IT, en référencement, en “blogging”, je n’ai que ma plume (oui ok mon clavier) et mon envie, en espérant que cela suffise.

Je veux découvrir, faire découvrir, échanger, recevoir, donner, bref le monde des bisounours semble à portée de clics (ben oui, un peu de positivité ça ne fait pas de mal, surtout de nos jours!), et je vous invite à me suivre dans cette nouvelle aventure rédactionnelle 2.0 😉